Agnès
Sorel est née en Touraine à Fromenteau vers 1422
(entre 1422 et 1426), où à proximité de
Compiègne.
Son père, Jean Sorel était
de petite noblesse. Sa mère se nommait Catherine de Maignelais.
Elle reçut une éducation très soignée.
Le roi rencontre Agnès Sorel
en 1443, elle est alors dame d'honneur d'Isabelle de Lorraine,
épouse de René d'Anjou.
Elle a conquis les faveurs du roi Charles
VII qui n'était pas ce que l'on pourrait appeler un Don
Juan. Il avait alors 40 ans.
Le roi, dans un portrait de Fouquet
a les traits peu flatteurs, il a le regard dissimulateur, et
il n'est pas doté d'une belle carrure, qu'il a fallu rembourrer
sur les épaules.
Le tableau date de 1453, il est intitulé
"Le très victorieux roi de France".
Charles VII en plus est chétif,
mélancolique, assez renfermé sur lui-même.
Cet homme peu engageant va se transformer au contact d'Agnès
Sorel.
Elle va le détendre, lui donner
3 filles, sans doute en 1443, 1444 et 1445 ( et un autre enfant
mort-né) et devenir, pour la première fois dans
l'histoire de France, la maîtresse officielle et attitrée
de la cour.
Agnès Sorel, à partir
de cette date, représentera une certaine puissance et
comme Jacques Cur elle est d'origine modeste.
Une amitié va les lier, elle
protège Jacques Cur, et cela lui permettra de monter
dans l'honorabilité et favorisera son commerce.
Il sera un de ses trois exécuteurs
testamentaires avec Etienne Chevalier et le médecin d'Agnès,
cela donne une idée des liens entre elle et Jacques Cur.
Certains auteurs ou romanciers feront
d'une liaison entre Jacques Cur et Agnès Sorel la
clé des malheurs du grand Argentier. C'est pour l'instant
une fable digne d'un excellent téléfilm....
Alors qu'elle est enceinte pour la quatrième
fois, Agnès Sorel veut rejoindre le roi et voyage en février
sur les routes défoncées du pays elle tombe malade.
Et Agnès Sorel meurt en couche
à Jumièges en Normandie en 1450, (11 e jour du
mois de février)
Son coeur et ses viscères restent
à Jumièges, son corps est transporté à
Loches.
Quatre ouvrages viennent
de paraître sur Agnès Sorel :
AGNES SOREL, la première
favorite, par Françoise Kermina chez Perrin
AGNES SOREL, féminité
et modernité, par Pascal Dubrisay, chez Concept-image
éditions
CHARLES VII, roi shakespaerien
par Georges Minois ed Perrin
MEDECIN DES MORTS, récits
de paléopathologie par Philippe Charlier éd Fayard
NOUVEAU : le site de
Philippe CHARLIER sur la pathographie :
http://pathographie.blogspot.com/